Dérive du parlement européen: Quand les gauchistes font l’apologie d’un fait colonial avéré

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Jeudi 10 juin, le parlement européen a voté, à une large majorité (il faut bien le souligner), une résolution qui doit être considérée pour nous Marocains, et delà Maghrébins, une leçon de cynisme politique  de base. Une résolution à travers laquelle les européens se sont dévoilés. Se sont trahis.

L’avantage de ce texte réside, sans nul doute, dans sa clarté quant à la manière dont ils nous regardent. Comment ils nous considèrent. Ce qu’on vaut pour eux. A leurs yeux, nous ne sommes que des mineurs, qui ont constamment besoin d’être recadrés. Des entités non encore adultes qui doivent se laisser faire sans protester. Sinon, leur parlement votera une résolution, Amnesty leur consacrera un rapport accablant et le journal « le monde » les assommera avec un de ses éditos qui sentent le roussi  !!!

Des pays inexistants il y a deux ou trois encore siècles agissent ainsi avec autant de mépris et de mésestime avec l’un des États les plus vieux du monde. Le Maroc était déjà une grande puissance quand leurs ancêtres étaient de simples brigands et des serfs, qui vivaient dans les cavernes.

Son statut de « partenaire privilégié » (sic) de la politique de voisinage ne lui a été d’aucune utilité. Les qualificatifs dont ils désignaient notre pays (partenaire privilégié, statut avancé, allié sûr, fiable, seul pays stable du sud de la Méditerranée, porte d’entrée pour l’Afrique…), se sont avérés, en fin de compte, tous aussi bidons les uns que les autres. De simples écrans de fumé pour embobiner un allié, pourtant, sincère et lui faire croire qu’il compte pour eux. « Seul partenaire fiable de l’Europe dans la région » !!! Pour eux, la fiabilité ne peut être que dans un sens unique (one way).

Au premier test, ils n’ont eu aucun scrupule à lui fausser compagnie. Les eurodéputés, et à travers eux les européens, l’ont traité comme il ne le mérite point. La pilule est d’autant plus amère que ce traitement a été expéditif, en un temps record et sans défense. En plus, il a été fait au profit d’un gouvernement espagnol mafieux, impliqué jusqu’au coup dans un scandale honteux pour protéger un criminel notoire.

Ils ont troqué leurs relations ancestrales avec leur « partenaire stratégique » pour sauver un gouvernement d’adolescents qui essayait de cacher un vulgaire violeur. Quelle déchéance !!! 

A travers cette résolution étriquée, ils ont validé un mensonge grossier. Car, dans cette affaire, ce n’est pas Brahim Ghali qui «a été́ admis dans un hôpital espagnol pour des raisons humanitaires» (resic), comme l’affirme le texte. Les documents dont ce sinistre individu disposait nous disent qu’il s’agit, plutôt d’un certain Mohamed ben Battouche. Le pot aux roses a été découvert grâce aux valeureux services marocains, qui ont démontré, preuves à l’appui, que Ben Battouche n’est autre que Brahim Ghali, infiltré en Espagne sous un faux nom et avec un passeport falsifié, dans une opération grotesque, organisée dans le dos du Maroc, où même les amateurs les plus novices auraient pris de meilleures précautions pour passer inaperçus.

Une vérité (une autre) qui a sciemment disparu, comme par enchantement, de la résolution en question dans le but d’inverser les rôles pour soutenir l’un des leurs. Pour falsifier l’histoire. Décidemment, ils ne reculent devant rien.

Passons sur le blabla de cette série d’accusations, particulièrement accablantes, non pas pour le Maroc, mais pour les rédacteurs de cette litanie infâme. Rancuniers comme ils sont pour des raisons historiques connues, les eurodéputés espagnols se sont emparés à eux seuls, de tous les rôles : plaignants, initiateurs, rédacteurs et négociateurs désignés pour dégager la mouture finale de ce texte haineux et injuste… Normal. C’est la rancœur qui a motivé cet acharnement sans limite. Il faut les comprendre. Ils n’arrivent pas à oublier leurs déconfitures chaque fois qu’ils voulaient se frotter au Maroc. Une fois bien installés sous l’aile de l’Union européenne, ils veulent profiter de cette protection qui risque, hélas, de ne pas durer longtemps. Car, la confrontation n’est pas terminée. Ils le savent et ils ont peur. Les espagnols haïssent los Moros. On ne le sait que trop bien. C’est un honneur.

Cette phobie injustifiable ne date pas d’aujourd’hui. Un sondage du  Think tank espagnol Real Instituto El Cano réalisé en 2016 avait déjà donné un avant-goût de ce ressentiment.  Selon ce sondage, effectué auprès d’un échantillon d’espagnols, le Maroc est désigné comme l’une des principales « menaces » potentielles  pour l’Espagne. Aussi, tous les moyens, surtout malhonnêtes, susceptibles de l’affaiblir sont légitimes de la part des gouvernements qui se succèdent à Madrid, toutes tendances politiques confondues. De là, on déduit que toutes les déclarations flatteuses dont nos voisins du nord nous gratifiaient auparavant n’étaient, en fait qu’hypocrisie et simulacre, vite démasquées par l’affaire Benbattouche et le vote du parlement européen, où même le parti populaire, qui était très critique à l’égard du gouvernement socialiste tout au long de cette crise, a fini par voter en faveur de la résolution.

Passons outre leur prétendu «sens humaniste» ( !!!) lorsqu’ils évoquent «la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant …», une corde combien sensible, un jeu qu’ils maitrisent parfaitement, mais qui ne trempe plus personne.

Ledit parlement voulait s’immiscer dans la convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant pour épingler le Maroc, mais, finalement ce sont ces mêmes eurodéputés qui viennent d’être déglingués par ces mêmes Nations unies. Concrètement, juste après l’adoption de la résolution européenne, la commission de l’enfant de l’ONU a condamné les autorités espagnoles pour avoir violé le droit d’un enfant marocain de 8 ans, vivant dans la ville occupée de Mélilia. Lesdites autorités ont refusé de l’inscrire à l’école, alors qu’il est né dans cette ville, qu’il n’a jamais quitté. Charité bien ordonnée commence par soi. C’est le syndrome de l’arroseur arrosé.

Intéressons-nous plutôt à cette affirmation ubuesque à travers laquelle les eurodéputés soulignent que «la crise actuelle a donné lieu à̀ des tensions diplomatiques sans précédent entre le Maroc, d’une part, et l’Espagne et l’Union européenne, d’autre part »; et que « la crise a été déclenchée par le Maroc» !!!???

Le fond du problème est ainsi détourné d’une crise politique majeure entre Rabat et Madrid vers une affaire sensationnelle où les enfants, (ils auraient parlé de bébés pour donner à leur texte une charge plus émotionnelle), sont instrumentalisés à volonté par des eurodéputés qui ne voient la détresse des enfants que lorsque cela sert leur agenda.  

L’entrée illégale dans l’espace Schengen d’un criminel notoire, sous un faux nom et avec un passeport diplomatique falsifié, avec la complicité avérée des gouvernements espagnol et algérien, n’est pas suffisamment grave pour attirer leur attention. Le problème est donc entre le Maroc et l’Union européenne. Dont acte.

Et alors !!!

Le point le plus grave dans cette résolution réside incontestablement dans cette nostalgie coloniale de l’Europe qui déclare, toute honte bue, que « la protection et la sécurité de Ceuta concernent l’ensemble de l’Union européenne, car la ville autonome fait partie de ses frontières extérieures ». Pour enfoncer le couteau un peu plus, les eurodéputés «s’affirment pleinement solidaires des citoyens de Ceuta et saluent la réponse efficace et professionnelle de l’armée et des organes de sécurité espagnols dans la ville autonome». Même le maître de l’affabulation, Abdelmajid Tebboune, n’aurait pas dit mieux.

Bien dit. Bien fait. Bien ficelé. Mission accomplie pour le gouvernement de Madrid. Les rédacteurs espagnols de la résolution s’en sont donné à cœur joie. En parvenant à lui donner une formule d’urgence pour éviter de passer par la procédure habituelle (il y avait péril en la demeure), ils avaient carte blanche pour y introduire les mots et les formules qui conviennent le mieux à leurs intérêts coloniaux sur le court, le moyen et le long terme. Ils sont allés dans leur imposture jusqu’à «saluer la réponse efficace et professionnelle (resic) de l’armée et des organes de sécurité espagnols dans la ville autonome». Pourtant, ces mêmes services n’ont pas hésité à rejeter des adolescents et des enfants dans la mer (voir rapport d’Amnistie internationale) !!! Mais, cela n’intéresse point les eurodéputés. Si leurs collègues espagnols le disent, ça ne peut être que vrai. Même s’ils mentent, ils ont quand même raison.

Pour peu, ils auraient demandé l’intervention de l’OTAN contre le Maroc.

On connaît fort bien le « professionnalisme » de leur armée et de leurs organes de sécurité. S’ils sont si sûrs d’avoir des services aussi professionnels qu’ils le déclarent, pourquoi insistent-ils TOUS, à gauche comme à droite, uniquement sur leur crainte de voir la coopération sécuritaire s’arrêter ?

Les rédacteurs de ce document devraient, cependant, regretter de ne pas avoir salué l’action tout aussi professionnelle des milices du polisario dans la maîtrise répressive des séquestrés dans les camps de Tindouf. Dans cette résolution ridicule, la voie était libre. Tout pouvait passer sans encombre. D’ailleurs, ils n’ont pas manqué de nous rappeler ce qu’ils pensent de la question du Sahara marocain, même si ce n’était pas le sujet de la résolution.

Comme on peut le constater, les responsables espagnoles ont réussi, non seulement, à  mettre sur le dos de l’Union européenne un scandale politique qu’ils ont eux-mêmes provoqué avec leur voisin du sud, mais ils ont aussi ôté à cette crise son caractère politique bilatéral (Maroc/Espagne), pour lui donner un semblent d’aspect humaniste qui oppose le Maroc à toute l’Europe !!! Ainsi soit-il !!!

Mieux encore, ils ont eu l’effronterie de « réaffirmer l’inviolabilité des frontières nationales des États membres de l’Union et insister sur le fait que le respect de leur intégrité́ territoriale est non négociable en tant que principe fondamental du droit international et principe de solidarité européenne», tout en rappelant que «l’atteinte à la souveraineté territoriale des États membres ne saurait être tolérée ». La messe est ainsi dite.

Ainsi, les espagnols sont parvenus à faire valider, par l’Union européenne, un fait colonial méprisable au détriment des slogans dont ils nous rabattent les oreilles depuis des décennies. Mais, comme l’histoire, la géographie est têtue. Or, géographiquement, Sebta (et non Ceuta) est bel et bien située sur le territoire marocain, donc africain, à 14 kilomètres au sud du territoire européen. La ville n’est pas autonome, comme l’affirme la résolution. Elle est occupée.

Quand les apprentis colons parlent de l’intégrité territoriale des pays, c’est franchement du délire. Après avoir désintégré des pays à leur convenance et tracé des frontières illicites au crayon et à la règle pour assouvir leurs convoitises impérialistes, laissant ainsi derrière eux des litiges insurmontables, ils viennent aujourd’hui nous donner des leçons sur l’intégrité territoriale des Etats. Remarquez le ton de cette phrase : « l’atteinte à la souveraineté territoriale des États membres ne saurait être tolérée ». Une véritable mise en demeure. Une menace guerrière à peine dissimulée. Sur ce point, les rédacteurs espagnols se sont révélés de piètres diplomates. Parce que personne ne peut les croire quand ils incluent les deux villes marocaines occupées (Sebta et Mélilia) dans leur intégrité territoriale.

Ils se permettent tout. L’intégrité territoriale est un droit valable pour eux, mais pas pour les autres !!!  Ceci est d’autant plus flagrant quand on sait que Madrid mène une véritable bataille pour récupérer l’enclave de Gibraltar, aujourd’hui sous contrôle britannique, y compris au sein de la quatrième commission de l’ONU.

Leur inconvenance n’a décidemment pas de limite. Ils ne tolèrent pas l’atteinte à leur intégrité territoriale, mais ils passent leur temps à comploter contre celle des autres à visage découvert. Les socialistes (!!!) espagnols ont demandé OFFICIELLEMENT au président Biden de revenir sur la décision de l’administration Trump de reconnaître la marocanité du Sahara. Au même moment, l’Allemagne est allée jusqu’à demander une réunion URGENTE du conseil de sécurité pour étudier la gravité de cette reconnaissance!!! Quand on les voit gambader ainsi, on a l’impression que la planète allait se désintégrer parce qu’un grand pays, qui se respecte, a eu le courage de se ranger du côté du droit et de la légalité. Heureusement pour eux que le ridicule ne tue pas.

Pour inverser le sens de la vérité, ils n’ont jamais froid aux yeux. Comme l’est notre Sahara au sud, les deux villes marocaines occupées par l’Espagne sont marocaines, et marocaines elles redeviendront très bientôt. Laissons les européens ressasser leur nostalgie coloniale.

Le comble du ridicule dans cette résolution coloniale pure et dure, c’est qu’elle a été défendue bec et ongles, par les camarades staliniens de l’extrême gauche et par les pseudos progressistes, les verts. Quand ces nostalgiques de la « dictature du prolétariat » défendent un fait colonial avéré, c’est un signe évident que Trotski, Lénine, Mao Tsé Toung, et même Che Guevara sont en train de se retourner dans leur tombe. Ils ont tout simplement déshonoré la mémoire des vrais gauchistes tombés en défendant leurs idées un peu partout dans le monde.

Décidément, on aurait tout vu dans cette mascarade.

Cependant, aussi puérile qu’elle soit, l’attitude du parlement européen va laisser des traces. Les espagnols ont profité de la complaisance malveillante des responsables politiques européens pour introduire, dans cette résolution, des formules sans précédents et jamais osées auparavant. Le Maroc sera amené, rapidement, à les combattre et il aura beaucoup de mal à les changer, et encore moins à les effacer. Car, l’histoire de nos relations avec le parlement européen est une suite de mauvaises expériences aussi éprouvantes les unes que les autres. Pour changer un mot ou introduire une petite phrase dans ce genre de documents, on vous oblige à emprunter un véritable chemin de la croix, avec tout ce que cela nécessite en efforts et en moyens humains et financiers épuisants. Ils le font exprès pour harasser leurs interlocuteurs. Et ils aiment ça.

A titre d’exemple, il suffit de rappeler le parcours du combattant imposé au Maroc chaque fois qu’il faut renouveler l’accord de pêche. Pour éreinter les négociateurs marocains, leur « cours de justice » est sollicitée pour prononcer, quelques semaines seulement avant le début des négociations, un verdict ambigu pour mettre notre pays en difficulté, tout en laissant entrevoir une lueur d’espoir pour rectifier la sentence si, toutefois, «l’élève» se montre discipliné. Afin de soutenir cette démarche, Amnistie internationale sort un rapport nauséabond en temps voulu, complété par un documentaire pestilentiel sur la chaine tv «France 24», une dépêche louche de l’«AFP», ou un édito télécommandée du journal «le monde»… des tirs croisés millimétrés mis en place par de vrais professionnels. Ainsi, on se retrouve devant un cocktail suffisamment éprouvant pour arracher à la partie marocaine autant de concessions que possible.

Par ailleurs, le vote de cette résolution n’est pas une surprise. Les dirigeants européens, à quelques rares exceptions près, comme leur parlement n’ont jamais porté le Maroc dans leur cœur. Leurs déclarations officielles ne sont que des magouilles. Il faut être naïf pour ne pas le comprendre. Ce n’est pas leur premier document défavorable à notre pays.

Et après ?

C’est quoi le parlement européen en fin de compte ? Ce n’est pas le Conseil de sécurité de l’ONU. C’est, tout au plus, une institution consultative où les eurodéputés usent à merveille de l’argent des contribuables pour passer du bon temps dans des hôtels de luxe, voyager en Business Class et s’empiffrer quasiment gratos de caviar et d’alcool. Au niveau européen il n’a aucun pouvoir réel. Mais ce n’est pas une raison pour  ne pas s’en méfier. Car, les dirigeants politiques européens l’utilisent, en temps voulu, pour « rappeler à l’ordre », intimider ou même faire chanter certains de leurs partenaires étrangers.

A l’instar d’autres organismes mis en place et financés par les institutions européennes (la cours européenne de justice, certaines ONG des droits de l’homme, des médias…), ledit parlement n’est qu’un instrument utilisé par les centres de décision en Europe pour faire pression sur les autres afin de réaliser leurs desseins. Et quand un gouvernement proteste auprès desdits centres, on lui répond qu’ils ne peuvent pas intervenir dans les prérogatives de ces organismes «indépendants»!!! Mensonge. Les rôles sont distribués et le mécanisme est parfaitement huilé. 

Qu’ils votent autant de résolutions qu’ils veulent. Le Maroc est dans son bon droit. Ce n’est pas une telle résolution qui va ébranler sa détermination. La manière dont il gère cette crise est exemplaire. Elle marquera l’avenir de ses relations avec ses partenaires. La meilleure réponse aux résolutions, aux déclarations et aux rapports émanant des européens serait de les ignorer. Leur opposer une fin de non-recevoir.

En réalité, cette démarche est loin d’être une satisfaction pour Madrid. Les espagnols peuvent, désormais, constater les dégâts de leur amateurisme politique. Ils ont tout le loisir de compter leurs déboires face à la maturité diplomatique d’un pays millénaire et d’un voisin qui donne au sens de la responsabilité toute sa mesure. Leur résolution s’est avérée, en fin de compte, autant contreproductive pour eux, que bénéfique pour notre pays. Au moins, les choses sont devenues on ne peut plus claires. Et ceci grâce à l’incompétence et à la puérilité  du duo des sous doués, Pedro/Laya.

Face à ce déferlement d’animosité, le Maroc a, non seulement le droit, mais également le devoir d’utiliser toutes les cartes à sa disposition pour défendre ses intérêts. Pour faire entendre sa voix. Pour faire valoir l’importance de sa situation géostratégique et forcer le respect de ses interlocuteurs. Ces moyens ne doivent pas obligatoirement être du goût, ni de ses adversaires ni de ses partenaires. Si la carte de l’immigration peut faire l’affaire, pourquoi ne pas s’en servir. Si les adolescents ou les mineurs suscitent à ce point leur « émotion » (sic), les adultes ne manquent pas pour les remplacer.

Les européens font pire et restent pourtant impassibles, sans scrupules.

Est-ce que les Européens se soucient des intérêts de notre pays quand ils votent des résolutions accablantes ou quand ils agissent ouvertement contre notre Cause nationale … 

Drôle !!! On parle de fiabilité uniquement quand il s’agit des autres, et jamais des européens. Pourtant, ces derniers n’ont jamais été des partenaires fiables. Leur mauvaise foi n’est plus à prouver. L’histoire des relations avec eux est jonchée de traitrise, lâcheté, chantage, magouille et de volte-face. Ils changent de position (d’humeur) pour la moindre « maladresse » de la par† de leurs interlocuteurs. Ce n’est pas par ce qu’ils ont le pouvoir financier et économique qu’ils peuvent se permettre toutes les extravagances, sans jamais avoir besoin de justifier leurs écarts, loin de toute éthique ou déontologie diplomatique.

Aujourd’hui, que cette résolution est votée, il faut en tirer les leçons. Le premier enseignement qui s’impose est qu’on ne peut JAMAIS se fier aux européens. L’Allemagne et l’Espagne ont, au moins, eu le courage de clamer officiellement leur opposition à la décision américaine de reconnaître la marocanité du Sahara. Les autres, ils font pire, mais en cachette.

A cet égard, il suffit de rappeler ce dernier scandale à l’international. Constatant que le Maroc a mieux réussi à gérer la pandémie du Covid-19 que les pays européens, grâce à des mesures sociales et sanitaires audacieuses et un programme de vaccination exemplaire, leurs plus hauts dirigeants n’ont pas mâché leur mots en proférant des menaces ouvertes à l’égard des laboratoires qui ne servent pas D’ABORD leurs citoyens. Auparavant, ils sont allés jusqu’à détourner, c’est-à-dire voler en plein jour (des holdup d’Etat en bonne et due forme), des livraisons de masques et de vaccins destinés à des pays qui les avaient payés.

Les européens d’abord. Les autres peuvent souffrir et mourir lentement. C’est ça le sens humaniste à l’européenne. En fait, ils ont tout simplement retrouvé leur instinct primaire.

Cependant, si on regarde les choses d’un autre angle, le vote de cette résolution peut être considérée presque  comme une bénédiction pour le Maroc, et ce pour plusieurs raisons. D’abord, il nous a permis de tester la solidité de notre pays,  puisqu’il est dans son bon droit. N’en déplaise aux européens, le monde entier le sait, raison pour laquelle le Maroc reste imperturbable face à la tempête. Ensuite, cette crise a permis au Maroc de tester la fiabilité de ses amis. Là, il faut bien reconnaître, qu’à quelques rares exceptions, ces prétendus amis, qui ont longtemps profité de sa solidarité agissante, de sa générosité et de la grandeur d’âme de son Roi, ont subitement disparu de la scène. Ils ont avalé leur langue. Enfin, cette épreuve a montré que notre pays ne peut, désormais, compter que sur lui-même, sur la solidité de son front interne et la détermination de son peuple, uni derrière son Roi. Sur ce point précis, les Marocains ont toujours été à la hauteur de leur devoir de citoyens.

Dans un article publié le 28 mai 2021 sous le titre :

« Ils obéissent tous à la même télécommande »

on avait bien fait de souligner, des jours avant le vote de cette résolution que, «dans cette bataille, on ne peut compter que sur nous-mêmes. Jamais aucun pays européen ne se rangera au côté du Maroc pour dénoncer le geste mafieux de l’Espagne…». C’est exactement ce qui s’est passé et c’est ce qui risque de se passer dans le futur.

Ce qui est certain, c’est que le Maroc sortira de cette bataille la tête bien haute. Il est incontestable qu’il y aura, désormais, un avant et un après cette crise. La diplomatie marocaine ne tardera pas à procéder à un réexamen approfondi de sa stratégie diplomatique sur la base des leçons tirées de cette crise. Et elles sont nombreuses. La recherche, ailleurs, de partenaires vraiment fiables pour bâtir des relations basées sur le vrai respect mutuel et dans le cadre d’une coopération profitable à tous, est devenue une urgence nationale. Sur ce point encore, on peut faire confiance à la clairvoyance, au courage et à l’audace de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

A l’opposé, le chef du gouvernement des amateurs qui gère les affaires à Madrid, a besoin de beaucoup de temps pour digérer les gifles que le Maroc ne cesse de lui infliger. Il aura, aussi, beaucoup de mal à oublier le camouflet  que lui a administré le président Joe Biden, en direct à la télé dans les couloirs du siège de l’OTAN et devant des dizaines de chefs d’Etats. Usant de tous les subterfuges infantiles pour tenter, comme un gamin, de serrer la main au patron de la Maison blanche, Sanchez a dû essuyer l’humiliation de sa vie, lorsque son interlocuteur n’a même pas daigné l’écouter, préférant continuer sa marche vers la salle des conférences, le laissant ainsi planté comme une andouille.
Abdelkader El Brihi
Source:
Dérive du parlement européen: Quand les gauchistes font l’apologie d’un fait colonial avéré http://lareleve.ma/index.php/mobile/permalink/39356.html#.YMoYP_epJcE.whatsapp
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